Rôles et responsabilités d'un gestionnaire du changement

Dans le domaine en constante évolution de la gestion des services informatiques (ITSM), le gestionnaire du changement joue bien plus qu'un simple rôle : il est investi d'une véritable mission. Cette fonction essentielle consiste moins à gérer le changement qu'à le maîtriser. Le gestionnaire du changement est le point d'ancrage qui garantit que les transitions concernant les technologies et les processus se déroulent sans heurts, qu'elles sont stratégiquement solides et qu'elles ne comportent aucun risque. Nous allons voir ce qui rend ce rôle indispensable dans le dédale moderne des technologies informatiques.

Qu'est-ce que la gestion du changement ?

La gestion du changement correspond à l'orchestration adroite et stratégique des personnes, des processus et des technologies dans le cadre de la gestion de changements organisationnels. Il s'agit de guider habilement les entités dans la transition entre leur état actuel et un état futur souhaité. Dans le cadre de l'ITSM, la gestion du changement joue un rôle clé en minimisant les perturbations et en maximisant les avantages, en garantissant une mise en œuvre sans heurts des changements pour assurer des avantages organisationnels durables.

Qui est le gestionnaire du changement ?

Le gestionnaire du changement est une figure centrale dans la conduite du changement. Ce rôle clé consiste non seulement à mettre en œuvre les changements, mais aussi à le faire en combinant de manière stratégique précision, objectifs et risques minimaux. Le gestionnaire du changement est le gardien des changements organisationnels, garantissant un équilibre subtil entre la volonté de transformation et la stabilité des systèmes informatiques. Dans le cadre de l'ITIL, le gestionnaire du changement est responsable de la gestion de tout le cycle de vie de l'ensemble des changements. Sa mission principale consiste à faciliter les changements bénéfiques en perturbant le moins possible les activités de l'entreprise. Cette mission englobe toute une série d'activités critiques :

• Gérer la file d'attente des changements : superviser de façon performante le flux des changements, en veillant à ce qu'ils soient exécutés efficacement et alignés sur les objectifs de l'organisation.

• Faciliter les comités d’approbation des changements (CAB) : diriger ces groupes essentiels pour l'étude des demandes de changement et la prise de décisions éclairées, en jouant un rôle crucial dans le processus de prise de décision.

• Établir un ordre de priorité pour les changements : aligner les changements sur les objectifs de l'entreprise pour s'assurer qu'ils apportent de la valeur ajoutée, en faisant preuve d'une grande capacité à résoudre les problèmes pour équilibrer les différents facteurs.

• Gérer la transition : assurer une transition fluide pour les changements, du développement aux opérations, en comblant le fossé dans l'environnement actuel axé sur les activités DevOps.

• Résoudre les conflits : exploiter des compétences en matière de résolution de problèmes pour aborder et résoudre les différends liés aux changements, en maintenant l'harmonie et l'alignement sur les objectifs de l'entreprise.

• Documentation et rapports : tenir un registre détaillé des changements, de leurs impacts et de leurs résultats est un aspect essentiel de la transparence et de la responsabilité dans la gestion du changement.

Le rôle du gestionnaire du changement nécessite une collaboration étroite avec différents services, de l'informatique aux unités opérationnelles, afin de s'assurer que les changements répondent aux exigences techniques et aident à atteindre les objectifs de l'entreprise. Il joue un rôle déterminant dans la conduite du changement, en alliant agilité et gestion des risques pour faire évoluer l'organisation.

Différences entre un gestionnaire du changement et un gestionnaire de projet :

Le gestionnaire du changement et le gestionnaire de projet jouent des rôles organisationnels distincts mais complémentaires. Si le rôle du gestionnaire de projet consiste à construire le navire (planification, exécution et clôture des projets), celui du gestionnaire du changement consiste à faire naviguer le navire dans les eaux complexes de l'organisation.

L'attention du gestionnaire du changement va au-delà de l'achèvement du projet, puisqu'il veille à ce que les changements s'intègrent parfaitement dans le tissu de l'organisation et soient alignés sur les stratégies à long terme de l'entreprise. Il se préoccupe moins du « quoi » et du « comment » des projets que du « pourquoi » et de l'« après » des changements induits par ces projets.

Principales responsabilités du gestionnaire du changement 

Maîtriser les demandes de changement : au-delà du simple traitement de ces demandes, le rôle du gestionnaire du changement consiste également à les aligner méticuleusement sur les objectifs stratégiques de l'entreprise. Cela implique une compréhension fine de la manière dont chaque demande de changement peut affecter l'ensemble, ainsi qu'un engagement à s'assurer que chaque changement sert un objectif et apporte une valeur ajoutée.

Présider le comité d’approbation des changements (CAB) : il ne s'agit pas d'une simple réunion, mais d'un forum stratégique où les changements potentiels sont examinés et débattus. Le gestionnaire du changement a pour rôle de guider ces discussions, en veillant à ce que chaque membre dispose des informations dont il a besoin pour prendre des décisions éclairées. C'est à ce stade que les risques potentiels sont comparés aux avantages possibles et que les décisions stratégiques sont prises.

Résolution des conflits : dans la gestion du changement, les conflits sont inévitables. Le gestionnaire du changement est un médiateur qui résout les différends et aligne les points de vue divergents sur les objectifs de l'organisation. Cela nécessite de la diplomatie, une compréhension approfondie des différentes perspectives et la recherche d'un terrain d'entente.

Dans quel environnement de travail le gestionnaire du changement évolue-t-il ?

Le gestionnaire du changement intervient au point de jonction entre l'informatique et l'entreprise, et veille à ce que chaque changement soit conforme aux objectifs de l'entreprise tout en préservant l'intégrité des systèmes informatiques. Il navigue quotidiennement dans un univers très diversifié, en interaction avec les différentes parties prenantes au sein des services informatiques et des unités opérationnelles. Son rôle exige une compréhension approfondie des besoins et des objectifs de l'entreprise pour hiérarchiser les changements de manière efficace.

Il collabore étroitement avec les responsables des incidents et les gestionnaires des problèmes afin de hiérarchiser et de résoudre les problèmes ayant un impact sur l'entreprise. En liaison avec les responsables des relations avec les entreprises, il veille à ce que les problèmes liés à l'infrastructure informatique soient communiqués et compris. À l'ère du DevOps, le gestionnaire du changement joue un rôle crucial en facilitant la transition des services, du développement aux opérations, tout en trouvant le juste équilibre entre agilité et gestion des risques.

Valeur d'un gestionnaire du changement dans une organisation

Les gestionnaires du changement font à la fois office de régulateur de vitesse et de filet de sécurité pour votre entreprise. Ce sont eux qui veillent à ce que le moteur informatique tourne à la fois vite et en toute sécurité.

Accélération de la mise en production des modifications

Alors qu'on a souvent tendance à le considère à tort comme un obstacle, un gestionnaire de changement compétent accélère le déploiement des changements. Il veille à ce que l'organisation reste souple et réactive en évaluant, en hiérarchisant et en accélérant des changements bien documentés. Il s'agit de passer à la vitesse supérieure rapidement et en douceur, en suivant l'évolution des besoins de l'entreprise.

Gérer les risques organisationnels

Le rôle du gestionnaire du changement est essentiel pour minimiser les risques potentiels que les changements pourraient poser à l'infrastructure informatique et aux processus métier. Cela implique un sens aigu du détail pour évaluer chaque changement, anticiper les conflits et programmer les changements de manière stratégique afin d'éviter toute perturbation des activités de l'entreprise. C'est un exercice délicat qui consiste à discerner les risques et à s'assurer que le filet de sécurité est toujours en place.

Réduction des problèmes consécutifs à l'implémentation

L'objectif est clair : des cieux plus cléments après la mise en service. À cet égard, le gestionnaire du changement joue un rôle déterminant. En veillant à ce que les changements soient évalués et programmés judicieusement, il réduit considérablement les incidents consécutifs à l'implémentation. Il fait office de gardien au niveau de la gestion des versions, en s'assurant que le changement, une fois déployé, contribue à une navigation paisible au lieu d'envoyer le navire tout droit au cœur de la tempête.

Moins de conflits, d'échecs et de retours en arrière

L'une des responsabilités majeures d'un gestionnaire du changement consiste à prévenir l'entrée en collision des changements. En veillant à l'absence de conflit entre les changements programmés, on réduit les échecs qui imposent des retours en arrière. Il s'agit de tracer une voie qui évite les vents contraires des changements conflictuels, en fournissant un environnement informatique stable et fiable.

Une responsabilité claire pour les activités d'approbation et de coordination des changements

Lorsqu'un gestionnaire du changement est à la barre, chaque changement susceptible d'affecter l'environnement informatique est suivi, coordonné et géré avec précision. C'est un phare dans le brouillard du changement, qui offre une visibilité et une direction claires. Cette cohérence dans la gestion du changement minimise les risques et amplifie la valeur apportée à l'entreprise.

Comment les gestionnaires du changement collaborent-ils avec les autres postes ?

Les gestionnaires du changement constituent le socle de l'écosystème ITSM, en assurant une intégration et une coordination fluides entre les différentes fonctions. Ils doivent posséder l'autorité et la confiance nécessaires pour accélérer ou interrompre les changements, en conciliant des besoins liés à des actions rapides et une gestion approfondie des risques.

Responsabilité de l'examen et de l'approbation

Dans le domaine de la gestion du changement, les responsabilités revêtent une importance capitale. Les gestionnaires du changement tiennent les rênes de l'ensemble des révisions et approbations des changements, et garantissent une approche cohérente même lorsque les tâches sont déléguées. Cette centralisation permet de disposer d'un point de contact unique et fiable pour toutes les demandes et décisions relatives au changement, ce qui rationalise le processus et maintient une certaine clarté.

Appui de la direction et autorité

L'autorité d'un gestionnaire du changement s'étend aux prises de décisions critiques, même si cela implique d'opposer un veto à des demandes émanant de la hiérarchie. Un tel niveau de contrôle est essentiel pour maintenir l'intégrité des processus de changement, et nécessite un soutien solide de la part de la direction.

Intégration avec l'ITSM

En tant que membres à part entière de l'équipe ITSM, les gestionnaires du changement travaillent en étroite collaboration avec les gestionnaires des incidents, des problèmes et de la configuration. Cette collaboration permet de veiller à ce que les demandes de changement soient techniquement structurées et conformes aux objectifs généraux de l'entreprise ainsi qu'aux stratégies informatiques.

Des gestionnaires du changement dédiés aux grands projets

Un gestionnaire du changement spécialisé peut être nommé en vue de superviser plusieurs changements liés à des projets ou des programmes importants. Même dans ce type de scénario, le respect des processus établis est essentiel pour maintenir la cohérence et gérer les risques dans l'ensemble de l'organisation.

Objectifs d'un gestionnaire du changement

Faciliter un changement sûr et efficace

L'objectif principal d'un gestionnaire du changement est que tout se passe bien, de façon efficace et sécurisée, en cas de changement. Loin de freiner le changement, il le facilite de manière à préserver l'intégrité de l'infrastructure informatique tout en répondant aux besoins de l'entreprise.

Coordonner les changements pour minimiser les temps d'arrêt

Une gestion efficace des changements est essentielle pour minimiser les temps d'arrêt dans l'entreprise. En évaluant et en planifiant soigneusement les changements, le gestionnaire du changement veille à ce que les activités de l'entreprise subissent le moins de perturbations possible.

Comprendre les risques, les avantages et les dépendances de manière approfondie

Le gestionnaire du changement doit acquérir une vision globale de l'ensemble des changements proposés, en évaluant les avantages par rapport aux risques et en comprenant les interdépendances au sein de l'infrastructure informatique. Cette approche globale est essentielle pour garantir des prises de décisions éclairées.

Veiller à ce que seules les modifications approuvées soient déployées

Les gestionnaires du changement font office de gardiens dans le sens où ils veillent à ce que seules les modifications autorisées soient mises en œuvre, en utilisant des outils de découverte et d'autres méthodes pour détecter et prévenir les altérations non autorisées de l'infrastructure informatique.

Compétences et qualifications essentielles pour les gestionnaires du changement

Les gestionnaires du changement jouent un rôle essentiel en guidant les organisations en période de transition, ce qui nécessite un cocktail unique de compétences et de qualifications pour gérer efficacement les complexités du changement dans le domaine informatique.

Compétences

• Sens des affaires : compréhension approfondie de l'environnement commercial et capacité à faire concorder les initiatives portant sur les changements avec les objectifs de l'organisation.

• Compétences en matière de gestion du changement : maîtrise de la planification, de l'exécution et de la supervision des initiatives liées au changement, garantissant une mise en œuvre réussie.

• Souci du détail : capacité à examiner rigoureusement chaque aspect des changements proposés pour en évaluer précisément les risques et les avantages.

• Gestion de l'ambiguïté : expertise dans la gestion de scénarios de changement complexes et capacité à prendre de décisions éclairées dans des conditions incertaines.

• Évaluation des compromis : capacité à peser les avantages et les inconvénients de la mise en œuvre des changements, en sachant apprécier les subtilités de chaque situation.

• Gestion des risques : aptitude à identifier, évaluer et mettre en œuvre des stratégies d'atténuation des risques pour les changements affectant l'infrastructure informatique et les processus métier.

• Communication efficace : il est essentiel de disposer de compétences exceptionnelles en matière de communication, en particulier pour élaborer un plan de communication complet permettant de nouer le dialogue avec les dirigeants, les parties prenantes et les utilisateurs professionnels.

• Formation et encadrement : partisan de l'éducation et de l'orientation des collaborateurs dans le cadre des processus et principes de gestion du changement, mettant en œuvre des programmes de formation visant à favoriser une culture organisationnelle fondée sur l'information.

• Gestion des situations de stress : résilience permettant de garder son sang-froid et son efficacité sous la pression, en particulier dans des situations métier critiques ou soumises à des contraintes temporelles.

Qualifications

• Licence ou master : diplôme, de préférence en administration des affaires, en gestion informatique ou dans un domaine connexe, permettant d'acquérir une bonne compréhension fondamentale des affaires et de la technologie.

• Expérience pertinente dans le secteur : expérience pratique dans la gestion des services informatiques, la gestion de projets ou des domaines étroitement apparentés.

• Compréhension de l'infrastructure informatique : une connaissance des pratiques et des systèmes informatiques contemporains est essentielle pour assurer une gestion efficace du changement.

Certifications

• Certification ITIL : valide une compréhension complète des cadres de travail ITIL, essentiels pour une gestion efficace du changement.

• Professionnel certifié en gestion du changement (CCMP) : titre reconnu attestant d'une maîtrise des méthodologies de gestion du changement.

• Professionnel de la gestion de projet (PMP) : utile pour se familiariser avec les aspects plus généraux de la gestion de projet dans le cadre d'initiatives de changement.

• Certifications en gestion des risques : certifications telles que PMI-RMP, qui valorisent les compétences spécialisées en matière d'identification et d'atténuation des risques dans le contexte de la gestion du changement.

Grâce à ces compétences, qualifications et certifications, le gestionnaire du changement joue un rôle inestimable dans toute organisation. Il maîtrise les complexités de la transformation grâce à son expertise, à sa vision stratégique et à sa confiance inébranlable, garantissant l'intégration transparente du changement au sein du tissu organisationnel.

Défis courants auxquels sont confrontés les gestionnaires du changement

Les gestionnaires du changement travaillent dans un environnement dynamique et sont confrontés à toute une série de défis qui requièrent un mélange d'agilité, de réflexion stratégique et de résilience. Voici les principaux défis et les erreurs de gestion du changement qui sont parfois commises :

• Trouver l'équilibre entre urgence et rigueur : à une époque où l'agilité est essentielle, les gestionnaires du changement doivent trouver le juste équilibre entre une mise en œuvre rapide des changements et la nécessité d'une gestion complète des risques. Il s'agit de prendre des décisions rapides sans pour autant compromettre l'examen minutieux nécessaire à une gestion efficace des risques.

• Savoir déjouer les pièges des ambiguïtés : les gestionnaires du changement sont souvent confrontés à des situations où les risques ne sont pas clairs ou à des informations contradictoires concernant les avantages d'un changement particulier. Ils doivent assumer un rôle d'arbitre décisif, en faisant appel à leur expertise et à leur intuition pour prendre des décisions en connaissance de cause.

• Autoriser les exceptions aux processus : surtout en cas d'urgence, les gestionnaires du changement doivent évaluer les risques qu'ils prennent en s'écartant d'un processus standard par rapport à l'impact potentiel d'une attente. Leur capacité à prendre ces décisions critiques peut avoir une incidence considérable sur la continuité des activités et l'efficacité opérationnelle.

Résister aux pressions incitant à contourner les procédures : le maintien de l'intégrité des processus de gestion du changement implique souvent de savoir résister aux pressions exercées par la hiérarchie. Les gestionnaires du changement doivent faire respecter les procédures afin de se prémunir contre les changements mal gérés, même en cas de réticence de la part des cadres supérieurs.

Bonnes pratiques pour un gestionnaire du changement performant

Si vous souhaitez exceller dans la gestion du changement, voici quelques trucs et astuces qui vous aideront à établir un plan de carrière fructueux. Envisagez ces conseils comme les ingrédients secrets de la réussite en matière de gestion du changement. Il s'agit de garder une longueur d'avance, de prendre des décisions en connaissance de cause et de maintenir un équilibre harmonieux entre équipe et technologie.

• Garder une longueur d'avance : mettez continuellement à jour vos connaissances et vos compétences pour suivre l'évolution des tendances et des méthodologies informatiques.

• Favoriser une communication solide : développez vos compétences de communication pour faire comprendre de manière claire, concise et convaincante à quel point il est important d'adhérer aux processus de gestion du changement, et pour expliquer les raisons à l'origine des décisions.

• Établir des réseaux solides : cultivez des relations solides entre les différents services afin de faciliter la mise en œuvre du changement et d'encourager la collaboration.

• Faire preuve de souplesse : soyez prêt à adapter vos stratégies en fonction de l'évolution des besoins de l'organisation ou de défis inattendus.

• Promouvoir une culture de l'apprentissage continu : encouragez et facilitez la formation continue au sein de votre équipe pour vous assurer que tout le monde est au courant des bonnes pratiques les plus récentes en matière de gestion du changement.

Mesurer les performances et la réussite d'un gestionnaire du changement

Pour évaluer l'efficacité d'un gestionnaire du changement, il convient de prendre en compte les paramètres suivants :

• Durée du cycle du processus de gestion du changement : évaluez le laps de temps entre le lancement d'une demande de changement et sa finalisation, en recherchant l'équilibre entre rapidité et gestion complète des risques.

• Incidents post-lancement : surveillez les incidents induits par les changements. Un processus de changement bien géré devrait minimiser ces incidents.

• Respect des processus de gestion du changement : examinez la proportion de changements respectant les procédures standard par rapport à ceux ayant recours à des mesures d'urgence. Un taux élevé de changements d'urgence peut révéler des problèmes sous-jacents dans l'approche de la gestion du changement.

Quels sont les outils utilisés par un gestionnaire du changement ?

Il est essentiel de disposer de la bonne panoplie d'outils, notamment d'une plateforme logicielle de gestion du changement solide, pour bien gérer le changement.

• Système ITSM : Freshservice offre des outils avancés de gestion du changement dans son système ITSM, qui permettent aux gestionnaires du changement de suivre et de gérer les changements de manière efficace.

• Outils de planification : automatisez et planifiez les changements pour assurer une intégration transparente dans les systèmes de production.

• Base de données de gestion des configurations (CMDB) : Utilisez l'outil CMDB de Freshservice pour ses capacités d'analyse approfondie et de cartographie des dépendances des actifs informatiques, cruciales pour l'analyse des risques et la prévision des impacts des changements.

• Outils d'évaluation des risques : accédez à toute une variété d'outils dans Freshservice pour évaluer les risques en profondeur, en assurant des prises de décisions éclairées pour la gestion des incidents.

• Intégration de la gestion de projet : gérez efficacement les changements et les versions à grande échelle grâce aux outils de gestion de projet intégrés à la plateforme Freshservice.

• Outils d'aide à la décision : utilisez les matrices de décision et les autres outils de Freshservice pour vous orienter correctement dans des scénarios de changement complexes et prendre des décisions bien informées.

Maximiser l'automatisation et l'IA

L'automatisation et l'intelligence artificielle (IA) font désormais partie intégrante de la gestion du changement. Ces technologies offrent de nouveaux moyens d'améliorer l'efficacité et les performances des processus liés au changement, redéfinissant ainsi le rôle des gestionnaires du changement. Ceux-ci disposent désormais d'outils leur permettant d'automatiser les tâches routinières, d'analyser de grandes quantités de données pour prendre de meilleures décisions et de prévoir les résultats des changements avec une plus grande précision. Cette évolution permet aux gestionnaires du changement de se concentrer davantage sur la planification stratégique plutôt que sur les tâches administratives, ce qui, à terme, se traduit par une plus grande valeur ajoutée pour l'organisation.

Comment devenir gestionnaire du changement

Si vous aspirez à devenir gestionnaires du changement, voilà la marche à suivre :

• Se doter de la formation appropriée : il s'agit typiquement d'obtenir un diplôme en informatique, en commerce ou dans un domaine connexe.

• Acquérir une expérience pratique : occupez des fonctions liées à l'ITSM, à la gestion de projet ou à des rôles opérationnels dans le domaine informatique.

• Développer des compétences clés : affinez vos compétences dans des domaines tels que l'évaluation des risques, la communication et les prises de décisions.

• Obtenir des certifications pertinentes : envisagez d'obtenir des certifications (ITIL, PMP, CCMP, etc.) pour valider votre expertise.

• Cultiver des qualités de leadership : développez votre capacité à diriger des équipes et à gérer des projets complexes.

Quelles sont les prétentions salariales d'un gestionnaire du changement ?

Le salaire d'un gestionnaire du changement peut varier considérablement en fonction de divers facteurs, notamment le lieu de travail, l'expérience et la taille de l'organisation. En général, les salaires varient entre $82,000 et $129,000. Ces chiffres sont donnés à titre indicatif et peuvent varier de manière significative en fonction des circonstances.

Faire évoluer la fonction de gestion du changement

L'expansion de la fonction de gestion du changement au sein d'une organisation est cruciale pour pouvoir suivre la croissance de l'activité et assurer une gestion efficace du changement à tous les niveaux. Il faut donc faire évoluer le rôle du gestionnaire du changement et développer un cadre global sur lequel appuyer l'ensemble du processus de changement.

Commencer par une fonction à temps partiel

Dans les petites structures, il n'est pas évident d'avoir un gestionnaire du changement attitré. Dans ce cas, les responsabilités liées à la gestion du changement peuvent être confiées à une personne unique qui comprend les subtilités de l'infrastructure informatique de l'organisation ainsi que les objectifs de l'entreprise. Idéalement, cette personne doit occuper une fonction neutre, par exemple la gestion des incidents ou des problèmes, afin d'éviter tout biais au moment d'établir les priorités des changements.

Passer à un rôle à temps plein

Au fur et à mesure que l'organisation se développe, il devient vital de nommer un gestionnaire du changement à temps plein. Cette personne doit être chargée de superviser tous les changements liés à l'informatique dans l'entreprise. Il convient toutefois de veiller à éviter les goulets d'étranglement si elle est débordée par le volume des changements. Le fait de déléguer les évaluations à des experts en la matière au sein du département informatique permet d'atténuer ce risque.

Mise en place d'une petite équipe

Dans les entreprises de taille moyenne, il peut être plus efficace de former une petite équipe dirigée par un gestionnaire du changement. Cette équipe peut faire œuvrer un comité d’approbation des changements (CAB) qui examine régulièrement les changements et les classe par ordre de priorité. Le gestionnaire du changement doit veiller à ce que seuls les changements présentant des risques ou des avantages importants soient soumis au CAB, et à ce que ceux qui sont mineurs et présentant peu de risques soient traités indépendamment.

Coordonner une gestion distribuée du changement dans les grandes organisations

Pour les grandes organisations, il peut s'avérer plus efficace de répartir la fonction de gestion du changement. Il s'agit de décentraliser les responsabilités liées à l'évaluation, à la hiérarchisation et à l'approbation des changements, afin de réduire la charge de travail supportée par chaque personne. Dans ce modèle, différents CAB peuvent être convoqués pour différents types de changements, chacun d'entre eux comprenant des membres qui possèdent l'expertise requise.

Formation et cohérence

Quelle que soit la taille de l'organisation, il est essentiel de dispenser une formation spécifique aux personnes impliquées dans le processus de gestion du changement. Cela permet de s'assurer que chacun comprend bien son rôle et ses responsabilités et que les changements sont évalués et mis en œuvre de manière cohérente. Il est également essentiel de mettre en place des processus et des outils cohérents pour gérer le changement. Les changements importants nécessitent une évaluation et une gestion des risques complètes, tandis que les changements mineurs peuvent être gérés plus rapidement. Les changements urgents, même s'ils nécessitent une action rapide, doivent toujours faire l'objet d'une évaluation des risques et d'une approbation en bonne et due forme.

Que faire si vous n'avez pas gestionnaire du changement ni de poste de gestion du changement dans votre entreprise ?

Dans les organisations sans gestionnaire du changement ou fonction dédiée, il est essentiel d'atténuer les risques associés aux changements non gérés. Voici quelques étapes à suivre :

• Attribution de responsabilités : identifiez une équipe ou une personne qui assumera les responsabilités de la gestion du changement, même si ce n'est pas son rôle principal.

• Mise en œuvre des processus standard : élaborez et appliquez les processus de base de la gestion du changement afin d'assurer un certain niveau de contrôle et de cohérence.

• Recours à la technologie : profitez d'un logiciel ITSM comme Freshservice pour automatiser et gérer efficacement les processus de changement.

• Formation régulière : organisez des sessions de formation pour le personnel impliqué dans les changements afin qu'il comprenne qu'il est important de suivre les procédures établies.

Le fait de mettre en place un niveau de gestion du changement, même élémentaire, peut réduire de manière significative les risques liés aux changements non coordonnés et non autorisés, pour le maintien de la stabilité et de l'intégrité des systèmes informatiques.